Historique

Un peu d'histoire

Le Conservatoire de musique et de danse d’Arnouville, devenu une institution dans la ville et ses environs, aurait pu ne jamais voir le jour faute de courage politique. Il est né du désir d’un musicien, Michel Carrez, de créer une école de musique dans un département qui en était sous-doté, et de sa rencontre avec le maire de l’époque, Paul Mazurier, et de son conseiller municipal, Claude Bigel, convaincus du bien-fondé de sa démarche. Sa volonté était « d’élever le niveau artistique des jeunes et des moins jeunes générations, d’ouvrir la voie à de futurs professionnels et les former ». Le Conservatoire naît le 11 avril 1972 et compte 80 adhérents.

Pari réussi

Depuis, il n’a cessé d’évoluer, proposant toujours plus de disciplines, riches et variées  : instruments à cordes, à vent, percussions, chant, danse classique et moderne, pratiques collectives, histoire de la musique… Fort de près de 400 élèves, de 20 professeurs, d'un agent d'accueil et d'une secrétaire, le Conservatoire d’Arnouville, agréé par le Ministère de la culture, a désormais pignon sur rue. Il participe à de nombreuses manifestations culturelles de la Ville et accompagne régulièrement des élèves sur la voie professionnelle. 

Transmettre le goût de la pratique artistique

Si le Conservatoire d’Arnouville accorde beaucoup d’importance à la formation technique de ses élèves, il tient aussi à leur transmettre le plaisir de jouer de la musique, de chanter et de danser. Cela passe notamment par les pratiques collectives auxquelles il est très attaché. Il dispose de divers orchestres : à cordes, junior, d’un Big Band, mais aussi d’un atelier jazz, d’un ensemble de guitares, d’un ensemble vocal classique et jazz, d’une chorale enfants et ados, de cours de danse et de fitness, au sein desquels les élèves montent et réalisent ensemble des projets. « Il y a toujours eu au Conservatoire d'Arnouville une émulation par les pratiques collectives », explique Cécile Saquet, élève devenue professeure de flûte traversière au Conservatoire. 

Rendre la musique et la danse accessible à tous

Conscients des vertus cognitives et sociales de la pratique artistique pour les individus, les directeurs du Conservatoire ont toujours mis un point d’honneur à en favoriser l’accès au plus grand nombre, et notamment aux habitants les plus modestes. L'association dispose d’un parc instrumental en locatif à prix préférentiel et applique un tarif dégressif à partir du deuxième enfant d’une même famille inscrit dans l’établissement.  

L'art en partage

Les classes du Conservatoire participent à faire vivre la culture dans la ville. Elles s’offrent régulièrement de beaux moments de partage avec les habitants, comme lors d’Arnouville en musique par exemple. « D’année en année, le plaisir de se produire à Arnouville monte crescendo car les infrastructures municipales ne font qu'évoluer. Nous avons également l’avantage de travailler avec des régisseurs très compétents qui savent mettre notre art en valeur », ajoute le professeur de saxophone David Fettmann.